Les petits racontars de RACONT-ARTS
L’édito
Et voilà la neuvième édition ouverte :
Il y a eu tout d’abord dimanche la mise en place des premiers points de l’intervention « in situ » de Denis Martinez, le film de l’édition précédente à Taourirt-Mokrane puis le passage de la flamme avec l’échange des affiches entre les deux communes. Une tradition qui voit le jour !
Et hier lundi la neuvième édition a été déclarée ouverte en musique avec la troupe de Khenchella avec des danses et des chants des Aures dans une superbe chorégraphie. Puis, quelques tours du mimomagicien Kaki, des chants et des airs d’accordéon en avant première du festival pour nous en donner un avant goût…
Et nous voilà partis pour une nouvelle aventure qui, comme chaque année, nous promet bien des surprises, de la joie , des émotions à tous les coins de rue…Djemaa-Saharidj, la ville aux 99 sources est devenue la cité aux 99 surprises.
Et tout d’abord, une bonne journée de festivalier commence au café. On y va pour prendre son petit déjeuner et on est déjà dans le bain, embarqués dans une discussion serrée entre acteurs associatifs d’ici et d’ailleursur les difficultés des associations , sur la culture, sur la vie en général…Il suffit de tendre l’oreille on est bien dans un festival où la réflexion et le plaisir alternent. On n’est pas là pour consommer comme c’est parfois le cas. On est là ensemble pour échanger, partager des pratiques et vivre ces merveilleux moments qui se rencontrent aux carrefours des cultures.
Ici, à Thala Marsa, c’est la fontaine où tout le monde se retrouve pour boire , se rafraîchir et se resourcer. Et tout autour l’esprit Racont-Arts s’exprime : sous le grand figuier et sous le préau se succèdent musiciens, conteurs, diseurs de poèmes. Pas un instant de répit…sauf à l’heure du repas où le calme revient sur la place.
Au même moment, à Thala Madhel, la fontaine d’en bas, les enfants se sont regroupés autour de conteuses et lisent eux-mêmes de belles histoires avant d’écouter de beaux contes .
Et ailleurs? Ici, on prépare une pièce de théâtre, des enfants peignent un mur qui se pare de multiples couleurs. Là, on écrit : c’est un atelier d’écriture , demain on en saura peut-être plus…
A 17 heures, c’est le café littéraire à la maison des jeunes…
Et mille excuse pour les belle découvertes que je n’ai pas faites mais que vous pouvez raconter dans « votre » journal du festival.
On ne sait plus où donner de la tête !!! Et surtout quand on est tout seul et qu’on a eu la folle idée de faire le journal du festival Racont-Arts. A l’aide, au secours. Demain de 9 à 10 au café et à partir de 10 heures, j’attends vos articles, vos points de vue, vos suggestions, votre enthousiasme, rendez-vous sur la place sous le préau avec ou sans notes…
L’éditorialiste de ce jour : Michel T.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire